« Le French Miracle Tour est un projet unique en son genre, un étendard singulier et au final l’un des meilleurs moyens pour promouvoir la marque France. » C’est avec ces mots qu’Ismaël Lefeuvre, coproducteur de l’événement, décrit ce festival si singulier.

« Si je trouve le tube, je suis prêt« , Ismaël Lefeuvre semble armé pour l’avenir. Pour l’avenir, car le présent ne semble pas l’avoir compris : « Pour qu’il y ait de la musique, il faut d’abord un modèle économique. Or, celui-ci a énormément évolué. » Cet entrepreneur a pris les devants du modèle économique européen et s’est intéressé au système asiatique : « j’ai pris des parts dans la société numérique I replay. En gros, l’idée est de créer des chaînes de télévision pour le web. Aujourd’hui, pour chaque concert en Chine, ce sont entre 2 et 3 millions de personnes touchées en live streaming. Ce pays a anticipé la musique de demain. Que l’on parle de l’accueil du public, de la taille des festivals ou de la modernité des hubs professionnels, nous sommes tout simplement dans une autre dimension. »
Cependant, Ismaël Lefeuvre n’en oublie pas la scène européenne et française : « nous pouvons nous prévaloir d’une expertise et d’un réseau sans équivalent en France, et nous sommes d’ailleurs régulièrement approchés, on s’intéresse de plus en plus à nous. » Alors qui sait à quoi la musique de demain ressemblera ? Personne.. Sauf peut-être  Ismaël Lefeuvre.
En attendant, nous pouvons profiter du présent, et plus exactement du 27 avril au 16 mai. C’est la période durant laquelle des groupes français ont pour mission de faire se rencontrer la scène musicale française et les publics d’Asie.

 

Deux groupes ont rapprochés l’Armorique de l’Asie en quelques notes de musiques : Totorro et Manceau

Totorro est un groupe unique, difficile à catégoriser, qui offre des repères, certes, mais des sensations et des émotions qu’on n’a jamais assemblées de cette façon. Une musique instrumentale qui en dit long, où chaque épisode raconte des choses qui rendent les mots inutiles. Pas de chanteur, on observe les deux guitaristes (Christophe Le Flohic et Jonathan Siche), le bassiste (Xavier Rose), et le batteur (Bertrand James). Tout s’imbrique à la perfection. Ils ont passé des heures et des heures ensemble et ça se sent. L’union fait la force.

Certains qualifient sa musique de math-rock, pour exprimer une certaine complexité dans la structure des évènements, mais les morceaux se vivent comme des histoires racontées… finalement assez éloignées des maths !

C’est en 2010 que les quatre musiciens de Manceau se révèlent au monde grâce à un premier EP remarqué et remarquable. Deux ans plus tard, le quartet décide de passer le cap du premier album.
Entouré de Xavier Boyer et Pedro Resende de Tahiti 80, Manceau brode « Life Trafic Jam » qui sort sur son propre label Monophonics. Si le disque leur ouvre les portes de grands festivals français (Transmusicales, Printemps de Bourges, Main Square, Francofolies…), c’est jusqu’au Japon que la musique de Manceau voyage. Sorti là-bas chez JVC, l’album connaitra un joli succès qui marque le début d’une relation privilégiée avec le continent asiatique. C’est en 2010 que les quatre musiciens de Manceau se révèlent au monde grâce à un premier EP remarqué et remarquable. 

Deux ans plus tard, le quartet décide de passer le cap du premier album. Entouré de Xavier Boyer et Pedro Resende de Tahiti 80, Manceau brode « Life Trafic Jam » qui sort sur son propre label Monophonics. Si le disque leur ouvre les portes de grands festivals français (Transmusicales, Printemps de Bourges, Main Square, Francofolies…), c’est jusqu’au Japon que la musique de Manceau voyage. Sorti là-bas chez JVC, l’album connaitra un joli succès qui marque le début d’une relation privilégiée avec le continent asiatique.

 

Deux phénomènes sur les scènes de l’Orient

Il a le profil d’un rappeur américain, aligne les punch-lines savoureuses en anglais avec aisance, mais il est français.
KillASon, aka Marcus Dossavi Gourdot, jeune homme talentueux de 22 ans d’origine béninoise, est en passe de devenir l’un des artistes les plus complets de la scène hip hop.
Rappeur, beatmaker, danseur, cet artiste à 360° a trouvé dans le hip hop un écosystème à la hauteur de son talent. Son style ne s’impose pas de barrière, ses ambitions n’ont pas de frontière.

« The Rize », son premier EP de 9 titres sorti en janvier 2016, ne ressemble à rien de ce qui se fait dans le game du rap tricolore. Il est inventif, fantasque, extravagant, en forme de kaléidoscope musical, mêlant le meilleur du hip hop, de l’électro et de la pop.
Gagnant du prix Discovery au Festival Nördik Impakt 2015, artiste du FAIR 2017, Talent Adami 2017, les Bars en Transe, le Printemps de Bourges, le Dour Festival, Rock en Scène, les Vieilles Charrues, et la liste est longue, KillASon enchaine les tournées, laissant sa trace sur toutes les scènes.
KillASon est indéniablement un sacré performer.

Depuis 2007, Yelle scintille sur la scène electro-pop. Avec une intuition avant-gardiste pour les tendances et la culture pop, ses albums ainsi que ses innombrables concerts et festivals aux quatre coins du monde, font rayonner ses mélodies et ses chansons en français à l’échelle mondiale.
Peu d’artistes aujourd’hui peuvent se prévaloir d’avoir à ce point réussi à transcender toute barrière linguistique sans jamais renier ce qui les constitues. A savoir pour Yelle : l’innocence, le fun et l’audace. Et tout ça en français.

“I don’t know what you mean but it means a lot to me” le gimmick de sa chanson «L’Amour Parfait» sortie en 2013 résume assez parfaitement ce je ne sais quoi qui rend Yelle si singulière.

Pour voir le reste de l’aventure French Miracle Tour, rendez-vous sur la chaine Youtube de : French Miracle Tour

French Miracle Tour, 27 avril au 16 mai 2017 ; http://www.frenchmiracle.com/ ; http://www.fipradio.fr/actualites/cap-sur-l-asie-avec-le-french-miracle-tour-27986

Organisé par l’association Skeudenn Bro Roazhon depuis une bonne quinzaine d’années, le festival Yaouank met le feu chaque automne avec une série de concerts de musiques actuelles bretonnes dans la métropole rennaise. Et un gigantesque fest-noz de clôture qui rassemble des milliers de danseurs au hall des expos. Retour sur l’édition 2010 avec le groupe Red Cardell. @TVR/2010

En juin 2005, les Trans s’envolent pour la Chine, avec dans leurs bagages des groupes et artistes qu’ils vont faire découvrir pendant deux jours de concerts en plein air au public chinois… tenu à bonne distance de la scène par les autorités. Une véritable aventure, sous haute surveillance policière, pour le festival rennais habitué à des ambiances plus débridées… @tvr/2005

En juin 2015, l’Opéra de Rossini « La Cenerentola » (Cendrillon) était joué à l’Opéra de Rennes et retransmis en vidéo et en direct dans une dizaine de villes de la métropole et de Bretagne ainsi qu’à Jersey. C’était la quatrième édition de « L’opéra sur écrans », une opération qui permet à l’opéra de Rennes de sortir de ses murs et d’être le support d’innovation numériques dans le domaine de l’image et du son. @TVR/2015

Il paraît que le jazz a du mal à trouver son public à Rennes « ville rock ». Jazz à l’Ouest démontre le contraire chaque mois de novembre, précédant de quelques semaines le rendez-vous des Trans. Le festival organisé par la MJC Bréquigny tient la rampe depuis 1990 et étend désormais sa programmation dans les salles de concerts de Rennes et de la métropole. Retour sur l’histoire du festival. @TVR/2001

On ne compte plus les chorales à Rennes et dans l’agglomération. Pour les fêtes de fin d’année de 2004, elles sont invitées à se produire à tour de rôle, le plus souvent a cappella, sur la scène installée devant l’hôtel de ville. Une initiative de TV Rennes et du Carré Rennais. Succès garanti auprès des passants qui s’arrêtent pour écouter gospel, chansons populaires ou répertoire choral. @TVR/2004

Reportage dans les coulisses du tournage d’un clip du mythique groupe rennais Billy the Kick : le très engagé « Quelques mots pour calmer les machos » paru dans l’album « Verdure et libido » (Pudding, 2001). Pour mémoire le groupe rentra dans la légende au début des années 1990 à la faveur de tubes aux allures de champignon atomique nommés « Mangez-moi », « OCB », ou « Jean-Much Much » @TVR/

C’est le plus vieux festival étudiant de France. Rock’n’Solex est organisé tous les ans par les futurs ingénieurs de l’INSA de Rennes sur le campus de Beaulieu.Au départ, il s’agissait seulement de courses de solex. Depuis les années 80, les organisateurs proposent aussi une série de concerts pendant le festival. En 1989 par exemple, les Négresses vertes et Arno étaient sur scène. @TVR/1989